Idées reçues et
préjugés erronés sur les armures.
le poids, l'utilité, la mobilité,
l'efficacité, les inconvénients
présupposés.
Seules quelques armures de joutes
vers la fin du XV ème siècle ou quelques armures
de siège à l’épaisse
cuirasse, ou de parades richement décorées au XVI
ème siècle ont pu atteindre des poids
considérables de l’ordre de 60 à 80 Kg.
Les armures de batailles classiques n’ont que rarement
excédé 25 à 30 Kg. Il reste
d'ailleurs assez
peu de ces modèles, la plupart
étant dits "composites" car recomposés
à partir
d'éléments s'assemblant par cohérence.
l'histoire
n'a conservé que très peu et le plus souvent par
grand
hasard, de ces modèles simples, fontionnels et nombreux qui
équipaient la petite et moyenne chevalerie. La notion de patrimoine
n'étant que très récente,
elles ont pour la pluspart été
recyclées
au fil du temps, le matériau valant à ces
époques
plus cher que l'objet démodé. Le poids
moyen de ces armures de batailles avoisinait plus
souvent les 20 à 25 Kg. Les armures de tournois
quant à elles pouvaient être encore plus
légères.
L'armure et en général l'équipement
militaire a toujours été très
coûteux. Dès l'origine, seuls les chefs ou les
personnages importants pouvaient s'offrir des protections ou des armes
efficaces. La troupe était quant à elle
équipée de façon
hétéroclite et le plus souvent au hasard des
combats, pillages et prises sur l'ennemi. Exception faite pour
l'armée romaine au cours de la période
précédente, l'organisation de l'empire
et l'impôt au service d'une volonté
hégémonique permettant l'entretien de corps
d'armée
homogènes et disciplinés.
Avec l'arrivée de l'armure complète au milieu du
XIV
ème siècle, le principe restait le
même, ce qui implique
que l'armure n'était portée que par les
combatants les plus fortunés. Ce signe extérieur
de richesse assurait de surcroit une garantie de sauvegarde. L'image du chevalier
empétré dans son armure et n'attendant plus que
le coup de
miséricorde inséré dans une jointure
de sa carapace est presque toujours erronée. On n'égorge pas quelqu'un dont on
peut tirer une bonne rançon, les exceptions frappant
l'immagination et nourrissant les fantasmes ont tenu lieu de
généralité...
Le chevalier immobilisé au sol relève de la
même fantaisie, la parfaite mobilité et le
poids très modeste des armures du XV ème
siècle permettait toutes sorte d'acrobaties, y compris de
monter seul sur son
cheval. Même si elle y participe, ce n'est pas l'amure qui
immobilise le chevalier, mais
l'éventuelle blessure ou l'enchevêtrement des
corps et des chevaux dans la mêlée.
A
poids égal, l'armure est moins pesante que la cotte de
maille qui l'a précédée. En effet,
l'armure est
autoportée, les pièces
rivetées entre elles répartissent le poids
uniformément, alors que la quasi totalité du
poids de la broigne de maille repose sur les épaules du
combattant. Le faible gain de mobilité avec la maille est
contrebalancé par le surcroit d'effort nécessaire
au
mouvement.
Pour finir cet avant propos, Il m'a paru
nécessaire de
mentionner dans cette chronologie
quelques faits concernant le développement de
l’armement ainsi que quelques batailles ou
évènements très connus afin de
replacer l'équipement dans son contexte historique.
Si vous avez des remarques ou compléments d'information
utiles et avérés sur le sujet,
n'hésitez pas à m'en faire part.
MEDIEV´ART S.A.R.L.
FOURNISSEUR
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